Doom

Publié le par Leanx

Les navets poussent aussi sur Mars...

2005, un film réalisé par Andrzej Bartkowiak.
Avec Karl Urban, Dwayne Johnson et Rosamund Pike.

Quelque chose a mal tourné dans une station de recherche scientifique basée sur la planète Mars. Le niveau 5 de quarantaine est déclaré et les seules personnes autorisées à entrer ou sortir sont les membres du Rapid Response Tactical Squad (RRTS), un escadron armé jusqu'aux dents, pour poursuivre leur mission : rien ni personne ne doit sortir vivant.
Mais une armée de créatures cauchemardesques aux origines inconnues se cache derrière chaque mur et hante les innombrables pièces et couloirs de la base...

 

Plus d'infos sur ce film

 

Au départ, il est question d'une arche trouvée au cours de fouilles archéologiques et reliant la Terre à Mars. Je me suis dit : chouette ! s'il y a un peu de Stargate dans ce film, ça peut être pas mal. Puis on nous parle de fossiles d'humains ayant 48 chromosomes au lieu de 46, ce qui les rend super résistants. Soit ! un peu de génétique, cela pourrait être intéressant.
Oubliez tout ça : 108 min de film, 108 min de baston. Le scénario ? ne cherchez pas, il n'y en a pas. Les idées qui auraient pu rendre l'histoire captivante ne sont pas ou très peu exploitées.

L'équipe du 'RRTS' envoyée surplace est composée en grande partie de malades mentaux et d'incompétents. La gestion de la quarantaine est tout à fait hasardeuse, la possibilité d'un virus n'étant même prise en compte. Car le principe est simple : on tire sur tout ce qui bouge, on réfléchit ensuite. Le 'nettoyage' de la base n'est même pas effectué méthodiquement, ne fait l'objet d'aucune stratégie... On avance et on voit.

A la tête de ce peloton se trouve 'Sarge', un sergent aussi intelligent qu'un bocal d'eau chaude, incarné par le catcheur Dwayne Johnson dit 'The Rock', aussi expressif qu'un pingouin empaillé.

Heureusement, on retrouve Karl Urban (le Seigneur de Anneaux II & III, les Chroniques de Riddick, Star Trek) dans le rôle de John Reaper, seul personnage à peu prés censé, mais qui finit tout de même avec 2 chromosomes en plus.

Pour couronner le tout, les scènes sont criblées de phrases cliché du genre : "oh putain le gun ! " ou "ça va chier ! ".
On a même droit à une séquence tournée façon jeux vidéo, en référence au jeu dont est inspiré le film.

En conclusion, Doom est un navet martien à réserver exclusivement aux fans inconditionnels du genre.

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